Ce
voilier, est en fait une boîte du commerce car ce n'est autre que le
Fairwind de chez Kyosho. Il n'a pas la même « gueule », et pour
cause, il a été par souci d'étanchéité retravailler au niveau des
cabines. C'est pour éviter tout débordement et/ou embarquement que son
premier propriétaire rehaussa la cabine. Celle-ci était faite en
contreplaqué couverte d'une fine couche de bois de placage. Pour les mêmes
raisons, le regard (la petite fenêtre sur le pont avant) fut lui aussi
rehaussé. La coque fut peinte en bleu et rouge rouille tandis que le
pont, fait de petites lattes de bois, fut verni au vernis marin. Malgré
cela le pont à travailler et certaines petites lattes se sont décollées
et plus tard ce fut toute une partie du pont arrière qui se décolla.
Quand
Benoît Pantenier, son premier propriétaire, m'offrit son voilier il
avait malgré tout encore beaucoup de classe. Tant et si bien que je
n'entrepris que la réparation sur le pont arrière ainsi que le
recollage de quelques lattes. Au fil du temps, trouvant que les couleurs
étaient un peu terne, je décida de repeindre coque et cabine en blanc.
Cela commença par une longue séance de ponçage de la coque et de la
partie amovible de la cabine. Trouvant la partie fixe de la cabine d'une
forme bizarre j'entrepris son remplacement et cela, je ne m'en rendis
compte que bien après, à tort. Comme j'eus tout à fait tort de
vouloir également remplacer le regard. Sur la cabine amovible j'ai
remplacé le pont de la « baignoire » et installer, tout le long, une
large banquette. Une porte menant vers les cabines d'habitation du
bateau fut réalisée ainsi qu'une partie coulissante (et fonctionnel)
sur le toit la cabine. C'est d'ailleurs via cette partie coulissante que
l'on accède à la mise sous tension du modèle. Sur ce même toit fut
placé une petite cheminée fait maison. Les petites lattes de bois
d'origine furent recollées et pourvues de minuscules trous, fait à la
pointe de compas, qui sont au nombre de quatre par planche. Une fois
vernis, les petits trous se remplissent de vernis ce qui donne un aspect
plus sombre et simule les petits clous.
Les
rambardes du modèle furent ensuite remises en place et peinte couleur
argent. Elles furent par la suite agrémentée de deux bouées « fer à
cheval » à l'avant ainsi que d'un canot de survie gonflable à l'arrière
du modèle. Ces deux accastillages sont peints en rouge.
Les
voiles et le mat sont d'origine et il ne fut rajouté qu'un écouvillon
(voir rayons article de pêche) pour un libre mouvement des voiles. Une
lanière de tissus, récupéré sur un ballotin praline, flotte au vent
au sommet du mat.
L'équipement
électronique se résume un peu de choses. Il suffit en fait d'avoir un
servo pour la direction et un autre, équipé d'un bras, pour les manœuvres
des voiles. Un ensemble radio émetteur deux voies est donc largement
suffisant pour ce modèle qui est alimenté par quatre piles crayon. La
mise sous tension s'effectue par l'intermédiaire d'un bouton calé,
dans un logement prévu à cet effet, sur la partie amovible de la
cabine juste en dessous de la trappe coulissante. Vous aurez remarqué
qu'il n'y a pas de moteur d'appoint et cela pour éviter (la tentation)
qu'on ne voit, en pleine «pétole », un voilier filé à pleine
vitesse.
Louis-Philippe.