Istemnischûûn


Istemnischuun5.jpg (48919 octets)

Istemnischuun6.JPG (116818 octets)

Istemnischuun4.jpg (53913 octets)

Istemnischuun8.jpg (17843 octets)

Istemnischuun3.jpg (35993 octets)

Istemnischuun9.jpg (30909 octets)

 

 


 

Ce voilier, est en fait une boîte du commerce car ce n'est autre que le Fairwind de chez Kyosho. Il n'a pas la même « gueule », et pour cause, il a été par souci d'étanchéité retravailler au niveau des cabines. C'est pour éviter tout débordement et/ou embarquement que son premier propriétaire rehaussa la cabine. Celle-ci était faite en contreplaqué couverte d'une fine couche de bois de placage. Pour les mêmes raisons, le regard (la petite fenêtre sur le pont avant) fut lui aussi rehaussé. La coque fut peinte en bleu et rouge rouille tandis que le pont, fait de petites lattes de bois, fut verni au vernis marin. Malgré cela le pont à travailler et certaines petites lattes se sont décollées et plus tard ce fut toute une partie du pont arrière qui se décolla. 

Quand Benoît Pantenier, son premier propriétaire, m'offrit son voilier il avait malgré tout encore beaucoup de classe. Tant et si bien que je n'entrepris que la réparation sur le pont arrière ainsi que le recollage de quelques lattes. Au fil du temps, trouvant que les couleurs étaient un peu terne, je décida de repeindre coque et cabine en blanc. Cela commença par une longue séance de ponçage de la coque et de la partie amovible de la cabine. Trouvant la partie fixe de la cabine d'une forme bizarre j'entrepris son remplacement et cela, je ne m'en rendis compte que bien après, à tort. Comme j'eus tout à fait tort de vouloir également remplacer le regard. Sur la cabine amovible j'ai remplacé le pont de la « baignoire » et installer, tout le long, une large banquette. Une porte menant vers les cabines d'habitation du bateau fut réalisée ainsi qu'une partie coulissante (et fonctionnel) sur le toit la cabine. C'est d'ailleurs via cette partie coulissante que l'on accède à la mise sous tension du modèle. Sur ce même toit fut placé une petite cheminée fait maison. Les petites lattes de bois d'origine furent recollées et pourvues de minuscules trous, fait à la pointe de compas, qui sont au nombre de quatre par planche. Une fois vernis, les petits trous se remplissent de vernis ce qui donne un aspect plus sombre et simule les petits clous.

Les rambardes du modèle furent ensuite remises en place et peinte couleur argent. Elles furent par la suite agrémentée de deux bouées « fer à cheval » à l'avant ainsi que d'un canot de survie gonflable à l'arrière du modèle. Ces deux accastillages sont peints en rouge.

Les voiles et le mat sont d'origine et il ne fut rajouté qu'un écouvillon (voir rayons article de pêche) pour un libre mouvement des voiles. Une lanière de tissus, récupéré sur un ballotin praline, flotte au vent au sommet du mat.

 

L'équipement électronique se résume un peu de choses. Il suffit en fait d'avoir un servo pour la direction et un autre, équipé d'un bras, pour les manœuvres des voiles. Un ensemble radio émetteur deux voies est donc largement suffisant pour ce modèle qui est alimenté par quatre piles crayon. La mise sous tension s'effectue par l'intermédiaire d'un bouton calé, dans un logement prévu à cet effet, sur la partie amovible de la cabine juste en dessous de la trappe coulissante. Vous aurez remarqué qu'il n'y a pas de moteur d'appoint et cela pour éviter (la tentation) qu'on ne voit, en pleine «pétole », un voilier filé à pleine vitesse.  

Louis-Philippe.