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 L'album photo 

    La construction

La construction a été faite sur base d'un plan MRB (magazine de modelisme français), seulement la taille ne me convenait pas, je l'ai donc scanné, nettoyé , modifié et remis à des dimentions plus  faciles à transporter ; 95 cm . Cela me donne un sous-marin d' environ  2Kg. Il est construit en bois d'une manière traditionelle, comme tous les bateaux. Je ne m'attarderais donc pas sur ce chapitre que d'autres ont déja écris mieux que je ne pourrais le faire moi même, dans les magazines que nous lisons tous. Je dirai juste qu'il faut protéger parfaitement le bois de l'eau, ce que je n'avais pas bien fait et qui m'a valu plusieurs interventions car le bordée se décollait à certains endroits.

Pour ce faire je l'ai enduit d'une première couche extérieure de résine polyestère diluée avec du thiner pour que la résine pénètre le bois. Ensuite une couche de tissu de verre (25 Gr/m²), résine , masticage , ponçage et peinture. Même traitement pour l'intérieur du sous-marin sans le tissu de verre , deuxième erreur , car lorsque le ballast se gonfle, la pression interne augmente et peut provoquer des fuites d'air dans des zones humides même éloignées, simplement en se diffusant dans l épaisseur de la coque. J' ai eu une petite fuite d'air près de l'hélice.  

La partie supérieure (en gris ) est faite en alu de 0.5 mm d' épaisseur et tient en forme par collage.

 La mesure exacte du sou-marin,  fut choisie pour pouvoir insérer les batteries, 5 éléments de 1.2V, entre les couples.  Deux dans le fond et trois par dessus, cela prend juste l'espace entre le fond du sous-marin et le pont. Il y à trois batteries différentes, une de 4.8V.1800 ma. pour la  réception , une de 6 V 2300 ma. pour le moteur, et une de 7.2 V 1900 ma. pour la pompe du ballast . Le ballast est un petit baxter qui peut se gonfler de 150 Gr d'eau, cela suffit.

  Batteries et sécurités

 les batteries sont au nombre de trois.

  1. Une batterie pour le moteur, 6V 2300 mAh. Quand elle faiblit, cela ce voit de suite à la vitesse du sous-marin .On peut donc le récupérer.

  2. Une batterie pour la pompe du ballast :  de 6éléments de 1.2 V 1900 mAh. Quand cette batterie est vide le sous-marin ne peut plus plonger et comme la batterie de propultion est indépendante, on peut toujours récupérer le sous-marin. Si le S-M est en plongée avec sa batterie de ballast à plat la pression interne suffit à chasser un peut d'eau et ainsi de faire surface , même partiellement , car le servo qui ouvre la valve fonctionne encore. Cela permet de récupérer le sous-marin.

  3. Une batterie pour la réception. 4.8 V 1800 mAh. Là j'ai un problème, car je n'ai aucune information quand à l'état de charge ou plutôt de décharge de ma batterie. Il me faudrais un petit circuit électronique qui surveille l'état de la batterie et lorsque la tension descend trop bas, soit allume un témoin, soit actionne le circuit fail save en mettant le récepteur dans l'impossibilité de recevoir les signaux de la radio (par ex en coupant le fil d'antenne par un relai). Pourquoi ?, voir point 4

  4. Un petit circuit "fail save" de CONRAD contrôle le "servo-switch-valve". Si le signal radio venait à faillir, le sevo se met tout seul en position "surface" et ouvre la valve.  Je pose la question à tout petit (ou grand) génie de l'électronique : si on coupe le fil d'antenne , est ce que le "fail save" va interpréter cela comme un défaut d'émission ?

 

Cliquez sur les zones de 1 à 10 pour voir les détails

Description des zones

Zone 1 :ou zone humide avant, on y retrouve les paliers des barres avant . Elles sont faites en alu vissées sur un méplat de l'axe qui lui est en laiton.

Zone 2 : dans ce compartiment se loge la batterie d'alimentation de la pompe de remplissage du ballast.

Zone 3 :Le "servo-switch-valve" . Au repos, le roulement monté sur le levier du servo écrase un tuyau silicone = valve fermée. Actionné vers la gauche ou la droite, le levier du servo actionne l'un ou l'autre switche de commande de la pompe ballast et en même temps libère le tuyau silicone = valve ouverte

Zone 4 :  La pompe et le "fail save",le tout calé par une lame ressort

Zone 5: Le ballaste (baxter) et le switche de remplissage maximum . Lorsque le sac gonfle, il soulève un palpeur monté sur le switch et coupe l'alimentation de la pompe . Ce serait con que le sac éclate ! Il n'y à pas d'arrêt lorsque le ballast est vide, le sous-marin est en surface "YAKA" lacher de bouton.

Zone 6  : logement du recepteur ; HITEC RCD  8500 5 voies, la batterie de réception et le variateur pour le moteur ; le micro speed 10 A de  GRAUPNER .   

Zone 7 : Compartiment pour la batterie de propulsion, 6V 2300mAh

Zone 8  : contient deux servo un pour le safran, l'autre actionne les barres de plongée

Zone 9  :  dernière zone sèche avec le moteur, un petit speed 280, suffisamment puissant, il ne consomme que 1a.Un sous-marins à une forme très hydrodynamique et ce moteur lui confère une vitesse très réaliste. Une première transmission par engrenages à vite été remplacé par des poulies et courroie (O-ring)beaucoup plus silencieuse. Le monde sous-marin est celui du silence !!

Zone 10  : ou zone humide arrière , s'y trouve le mécanisme de barres arrière et le graissage du tube d'étambot

Le tout est propulsé par une hélisse 3 pales

  

Rencontre avec un brochet